C'est l'invasion des boites de lait à la maison depuis que ma petite maîtresse est passée aux biberons !

J'avais proposé à mes maîtres d'en faire un Chamboul'tout géant au milieu du salon, y'avait qu'à pousser la table et les chaises pour ériger la plus monstrueuse des pyramides avec les boites métalliques, genre bien en équilibre qui touche le plafond et c'est alors que mon gentil maître n'aurait plus qu'à lancer ma balle en plein coeur de ce Chamboul'tout me faire de moi le plus heureux des cockers...  

L'idée n'a pas plus. Comprends pas.

Au lieu de ça, ma maîtresse a décidé de recycler les boites de lait vides en... jolies boites de rangement. Pfff, c'est trop nul. Cela dit, quand tu vois le bazard que ma petite maîtresse est capable de te mettre dans toute la baraque en moins de 10 minutes, tu te dis que finalement des boites de rangement c'est pas une mauvaise idée. 

En plus elles sont bien adaptées, ces boites : en métal, cylindriques, avec des bords intérieurs et extérieurs non coupants et un couvercle en plastique souple facile à manipuler. Idéales pour les petites mains qui aiment farfouiller, idéales aussi pour leur donner envie d'y ranger leur petit fouillis.

Ma maîtresse a utilisé deux types de techniques :

- peinture + marqueur

- collage de papiers

La technique de la peinture + marqueur s'est avérée plus simple par rapport au collage qui nécessite beaucoup de papier en superposition pour parvenir à cacher complètement les inscriptions de la boite, et beaucoup de temps de séchage. Or ma maîtresse est du genre impatiente, à pester dès au moindre temps de pause, d'ailleurs en général elle se barre faire autre chose "en attendant"... Ce qui explique qu'elle crâme tout en cuisine, mais là n'est pas le propos, revenons à nos boiboites.

Comment faire ?

Technique de la peinture + marqueur : très simple.

Il vous faut :

- des boites de lait bien sûr, vides, propres et sèches.

- de la peinture acrylique en tube et/ou flacon, dont beaucoup de blanc.

- des pinceaux ( une grosse brosse sera pratique pour la 1ère étape et ça ira plus vite ; une brosse plate moyenne et souple si vous voulez peindre des bandes comme ma maîtresse)

- un marqueur noir indélébile, pointe ogive moyenne 

- un marqueur blanc indélébile, pointe ogive moyenne 

- (facultatif) du vernis-colle [que ma maîtresse n'a pas utilisé, mais elle aurait pu pour un rendu final bien brillant]

Procédure

1) Oter le couvercle de la boite et protéger les rebords métalliques avec du ruban de peindre si vous n'êtes pas fichu de peindre les bords sans déborder (espèce de quiche). Ma maîtresse y arrive très bien, elle (trop forte ma maîtresse).

2) Peindre tout le cylindre en blanc à l'aide de la grosse brosse. On y va franchement, mais attention quand même à ne pas faire des patés aux reliefs disgrâcieux qui se verraient par la suite sous les motifs colorés...

3) On laisse sécher.... Cette étape, bien que nécessaire, est sans intérêt je vous l'accorde. Ma maîtresse se débrouille toujours pour finir l'étape 2 le soir comme ça l'étape 3 se fait toute seule pendant la nuit. Malin, oui, je sais. Et n'oubliez pas de laver votre pinceau avant d'aller au lit (et de bien vous brosser les dents).

4) Préparer sa palette de couleurs pour une boite (on renouvelle cette étape pour chaque boite hein ! Ne pensez pas gagner du temps en préparant toutes vos palettes d'un coup vous ne feriez que gâcher de la peinture... hé ba oui, ça prend du temps de peindre proprement chaque bande horizontale de la boite, on s'en fout plein les doigts en plus, mais bon c'est sympa quand on applique de jolies couleurs. 

Petit conseil pour vos couleurs : 

L'ensemble sera plus harmonieux si vous choisissez 1 seule teinte par boite que vous déclinez en 3 à 4 nuances, par exemple, avec le même bleu :

bleu + blanc = bleu ciel

bleu + or = bleu métal

bleu + pointe de vert = bleu canard

Or (pour la bande la plus fine) 

5) Peindre chaque bande horizontale avec une nance de sa palette, en alternance, à l'aide du pinceaux brosse plat et souple.

6) Laisser sécher (voir étape 3)

7) Appliquer des motifs graphiques au feutre sur la boite : un motif différent par bande horizontale.

Noir ou blanc ?

C'est très simple :

Sur des teintes foncés on utilisera le feutre blanc tandis que sur des teintes clairs le feutre noir se verra mieux. 

8) (facultatif) : recouvrir l'ensemble avec du vernis-colle. ATTENTION !, si votre feutre n'est pas indélébile vous aurez des surprises en passant du vernis-colle dessus...

Technique du collage : un peu long.

Il vous faut :

- de la colle blanche liquide (mais pas trop) en quantité

- un gros pinceaux brosse plat

- une paire de ciseaux

- des jolis papiers souples et perméables type : kraft, papiers de soie, tibétains, recyclés...

A éviter : le papier cadeau et tous les papiers glacés ou à surface lisse, cristal... qui ne se colleront jamais sur votre boite ; les gommettes (oui oi, il y en a sur les boites de ma maîtresse mais plus pour longtemps, elles se décollent toute une par une !)

Procédure

1) Oter le couvercle. Choisir un papier "de fond" bien couvrant et en préparer des lambeaux, plein.

2) Avec le gros pinceau brosse et de la colle (dans un large pot en plastique c'est plus pratique), badigeonner tout un côté du cylindre de la boite (ne faite pas tout d'un coup hein, nounouille, ça sèche vite la colle...)

3) Sans attendre, déposer un à un les lambeaux de papier et les coller à l'aide du pinceau brosse ; n'hésitez pas à bien les recouvrir de colle, ils doivent être "mouillés" pour bien adhérer à la surface en épousant son relief. Attention toutefois à ne pas en faire de la bouillie... J'ai pas dit que c'étit simple, j'ai dit que c'était long !

4) Laisser sécher, puis recommencer jusqu'à obtenir une couche de fond bien couvrante.

5) Découper à l'aide des ciseaux des motifs dans les jolis papiers, les coller en les disposant sur la boite selon votre inspiration à l'aide du pinceau brosse et de vos doigts (oui ça colle, c'est beark mais bon enfin quoi, ça se lave des mains)

6) Laisser sécher. Ajouter éventuellement des motifs aux feutres indélébiles noir ou blanc pour faire ressortir les formes collées. Puis appliquer éventuellement une couche de vernis-colle sur l'ensemble pour un aspect brillant, laisser sécher (oui encore).

7) Nettoyer éventuellement les traces de colle indésirables sur les rebords, bande de cochons.

Tadam ! Vos boite sont prêtes !

J'avais bien senti comme du changement chez ma maîtresse, et je ne vous parle pas que de sa circonférence : moins de balade au bois, plus de foot ni de chasse poursuite, plus de gros câlin sur ses genoux... C'est tout juste si j'avais le droit de coller ma truffe contre son (gros) bidon.

Après une absence de quelques jours, elle est enfin revenue, accompagnée de mon maître et d'une minuscule chose toute chaude collée contre elle, un genre de chiot sans poils qui émettait de drôles de petits cris. J'ai eu le droit de sentir ses petits pieds, ça sentait bon le lait et les câlins. J'ai tout de suite compris que c'était ma nouvelle petite maîtresse, et je l'aimais déjà.

Les premiers mois mes maîtres ne jouaient plus avec moi, plus le temps, c'était pas la joie. Mes promenades quotidiennes devenaient expéditives. Ils ne pensaient qu'à dormir, à la moindre occasion, même en journée, tout le temps et moi aussi. Même le chat avait l'air épuisé, lui qui ne fait QUE dormir en temps normal, alors imaginez... Y'a pas plus crevant que d'entendre pleurer un nourrisson toutes les deux heures... Enfin si : s'en occuper ! Pfff.... Heureusement pour la santé mentale de toute la famille, ma petite maîtresse a vite grandi. Je pouvais l'approcher plus souvent, plus près, et profiter d'une seconde d'inattention de mes maîtres pour lui lécher l'oreille, slurp. Et à chaque fois - j'ignore comment - mes maîtres l'ont su ! Non, non ils ne me punissaient pas pour ça ; mon maître m'envoyait juste me coucher tandis que ma maîtresse, serrant sa fille contre elle, me faisait remarquer mon haleine épouvantable. Franchement, je ne vois pas le rapport. Et je soupçonne fortement le chat d'avoir fayoté.  

Quand ma petite maîtresse a commencé à crapahuter partout à 4 pattes vers ses 7 mois, on a commencé à jouer ensemble, c'était sympa. Sauf quand elle mâchouillait ma balle... D'habitude si un pote me fait ce coup-là je lui tombe dessus et il ne le fait pas deux fois, mais bon, là c'est différent, ma p'tite maîtresse n'avait pas encore de dent. Je la laissais volontiers faire rouler ma balle sous la table du salon en la poursuivant. J'aime l'odeur de sa couche. Surtout quand elle dégage son puissant fumet post-purée de brocolis/poireaux au boeuf.

On est très vite devenu complices tous les deux, elle m'adore, me tire les poils, je la frôle de toute ma délicatesse, elle s'écroule sur le parquet, je la console d'une léchouille au visage, slurp. Elle m'adore tellement que ma maîtresse a peint mon portrait dans sa chambre au-dessus de son petit lit de bébé pour que je veille sur ses rêves. Je suis son chien de garde après tout. 

Bein quoi ! Si, c'est moi. Une vision de moi...

Aujourd'hui ma petite maîtresse a 1 an. Je continue de lui renifler la couche mais c'est plus comme avant : maintenant quand j'approche ma truffe de son popotin elle me colle une baffe. Puis elle continue son petit train-train, sur ses deux pattes (ça aussi c'est nouveau).

MOI, HAIKU LE COCKER, FIN LIMIER 

Avec mon flair de fin limier et mon infaillible sens de la déduction, cette enquête va être vite torchée.

Mes indices sont donc : une voix humaine sans humain précédée de coups de feu et une île au milieu d'un lac. Trop facile, je commence par reniffler le sol à la recherche d'une piste. Ma copine Alpha me file un coup de patte, à deux c'est plus sympa.

UNE PISTE !

Mmmhh...ça sent bon la terre humide et le gland, avec une note de vieux champignon... Qui dit champignon dit moisissure, pourriture et décomposition, cadavre ! Justement je cherche le mort de la voix du lac, c'est donc la bonne piste, je fonce ! 

 LA MAIN DU DESTIN

 Quel hasard ! Ma piste me conduit à la "Main du Destin", cet arbre étrange qui vous indique le chemin depuis le bord de la rivière. Quel chemin ? Et bien, on raconte qu'il "répond" à quiconque se sent perdu. Qu'il suffit de grimper sur ses branches, de fermer les yeux en se concentrant sur une question : "quelle direction dois-je prendre, quelle décision... ?" puis de rouvrir les yeux. Et alors la "Main du Destin" montre le chemin... D'après les rumeurs elle serait à l'origine d'un déménagement, de quelques divorces et d'une reconversion professionnelle en tueur à gage. Mais ce ne sont que des rumeurs.

Pour ma part je préfère poursuivre mes recherches grâce à mon odorat, c'est plus sûr. Ma piste me fait d'abord longer la rivière...

        LA RIVIERE   

                         ...pour arriver...                                     

...la truffe dans la vase.

 FINALEMENT, cette piste n'a rien donné, sinon quelques larves de bestioles grouillantes en surface, sans intérêt. Alors je suis retourné auprès de mes copains chiens, et j'ai bien fait car leurs maîtres, qui s'étaient tous réunis autour de la maîtresse de Mabrouka, écoutaient le récit de ses investigations sur notre affaire. 

Grâce à ma particularité de cocker - mes longues oreilles - j'ai tout entendu ; ainsi j'ai pu résoudre le mystère de la voix du Lac ! :

Il s'agit bien de la voix d'un homme aujourd'hui mort : Armand Carrel, qui se manifeste chaque année à l'automne à l'approche de la Toussaints aux abords du lac de Saint Mandé car c'est là qu'il fut mortellement blessé lors d'un duel... 

La p'tite histoire (vraie) :

Armand Carrel était un journaliste qui vécut au 19ème siècle. Suite à une querelle qui l'opposait à Emile de Girardin, fondateur de La Presse, Il provoqua ce dernier en duel au bord du lac de Saint Mandé le 21 juillet 1836 au matin.

Armand Carrel

Carrel tira le premier : il toucha son adversaire à la cuisse. Puis ce fut au tour de Girardin de tirer, pam ! Le projectile atteignit Carrel à l'aine, touchant les intestins...

On le transporta chez son ami Monsieur Louis Peyra, au 4 avenue du Bel Air (n°5 avenue Victor Hugo) où il mourut trois jours plus tard. Il fut inhumé au cimetière nord. Quant à la maison mortuaire, qui tombait en ruines, elle a été démolie et remplacée en 1997 par un immeuble moderne.

Pour en savoir plus

La voix des morts autour de l'île.

La voix revient chaque année paraît-il. 

Je ne l'ai jamais entendue, mais les copains du bois oui, plusieurs fois.

Aux abords de l'île du Lac, au petit matin, à l'automne.

C'est sûr que la promenade du petit matin, comme j'ai la chance d'avoir un petit jardin et deux feignasses de maîtres, c'est pas demain la veille... Bref.

C'est mon amie Mabrouka qui vient le plus souvent traîner dans le coin vers les 8h.

C'est une voix humaine d'après elle, une voix d'homme.

La première fois elle a perçu comme deux coups de maillet puis un sifflement entre les branches en l'absence totale de vent, pas la moindre brise, rien.

La deuxième fois, il y eut deux bruits de pétard puis un cri aigu et bref, genre cochon qui se fait étriper à vif.  C'est pas une trouillarde ma pote mais quand même, elle a décampé vite fait. Et les corneilles ont suivi, en fait tous les oiseaux se sont envolés d'un coup et la maîtresse de Mabrouka s'est retrouvée seule dans un silence de mort à chercher sa chienne au milieu des bois... Elle n'a pas eu l'air de comprendre, sans doute qu'elle n'a rien entendu. 

La troisième fois, Mabrouka et sa maîtresse ont nettement entendu deux coups de feu suivis d'un hurlement et de gémissements humains. Le vacarme a fait fuir tous les canards, les poules d'eau et les oies sauvages. Il semblait provenir de l'île du Lac de Saint Mandé.

La maîtresse de Mabrouka s'est mise à chercher l'homme, à l'appeler, sans parvenir à le voir. Pendant que mon amie Mabrouka prenait le large, en quête de secours, probablement.

Ceux qui aiment les histoires noires et grinçantes vont prendre leur patte ; commencez donc par la nouvelle Révélation avec laquelle ma maîtresse a remporté le 3e prix du concours Roussillon noir des éditions Mare Nostrum.

Révélation

Dans un autre style vous aimerez aussi : A quelque chose malheur est bon (1er prix au concours 2010 de la revue littéraire Florilège n°141). Bonne lecture.

A quelque chose malheur est bon

90° vers la droite

Espèce de super-héros !

Parce que j'aime ma vie de chien et que j'ai envie de vous la faire partager !

Je suis né à Montauban, j'ai grandi à Toulouse et me voilà aux portes de Paris tout près d'un bois, une aubaine pour un chien de chasse... De chasse, oui, parfaitement. Qu'est-ce que je chasse ? Heu... plein de trucs. Comme... par exemple il y a eu cette souris dans le salon l'autre jour, c'est moi qui l'ai trouvée !, à côté du chat. Oui mes maîtres ont un chat, grand gras et maladroit ; il me fixait bizarrement sans remarquer qu'il avait la patte sur la queue de MA souris, non mais j'vous jure quelle quiche. Morte ? Ah oui Madame !, elle était raide morte la souris. Non... ce n'est pas moi qui... En fait à mon avis elle a fait une crise cardiaque en me voyant, comme ça : Couïïc !, ça a été très rapide la pauvre. Je n'ai même pas eu le temps de la voir mourir, non c'est que je suis très impressionnant quand même. Pour une souris, c'est ça.

Voilà voilà.

Sinon mon truc c'est le pistage.  

J'adore pister. Je piste tout, pourvu que ça sente. Le gibier, les copains du bois, leurs cacas, le chat qui sort de sa litière, les chaussettes sales égarées sur le chemin du bac à linge, ma petite maîtresse qui se faufile sous les chaises du salon avec la couche bien garnie, tout j'vous dis. J'aime aussi pister les rats crevés sous les feuilles mortes et me rouler dedans, ça fleure bon la nature, ha !, Bonheur, toutes ces odeurs... Tous ces parfums délicats qui s'offrent à moi pour des heures d'aventures la truffe au sol sans jamais savoir sur quoi on va tomber. C'est la surprise du pistage, le clou du spectacle. Souvent ça sent la merde mais parfois ça vaut vraiment le détour. 

Voilà pourquoi j'ai eu envie de partager avec vous le plaisir de mes découvertes, des moins surprenantes aux plus extraordinaires, dans ma rubrique " Les pistages extraordinaires d'une truffe".

J'adore aussi manger ! Du pain, des croûtes de fromage, des bouts de saucisses, du yaourt mélangé à mes croquettes, du caca encore chaud qu'on peut trouver dans les fourrés au bois derrière le lac. Du coup je suis fan des balades, et de ma maîtresse. Le rapport ? Non, ce n'est pas parce qu'elle me sort. Enfin si, elle me sort, mais c'est sans rapport : je l'adore parce que c'est une quiche aux fourneaux. Rien, elle ne sait rien faire, les quiches non plus. C'est toujours trop cuit ou pas assez, mon maître trouve ça dégueu, elle aussi, et souvent le chat, qui a l'odorat délicat, décide de quitter la pièce. C'est pire encore après qu'elle ait visionné un épisode de Top Chef quand elle se trouve soudainement prise d'inspiration culinaire... Du coup tout ce que ma maîtresse concocte finit par tomber de la table. J'adore ma maîtresse. Je vous ferai découvrir ces plus fameuses recettes dans ma rubrique : " Les pistaches extraordinaires d'une truffe ".

J'adore également mon maître, il est génial mon maître, toujours à me lancer la balle dans l'espoir que la ramène un jour. Ou à agiter une friandise au-dessus de ma truffe pour m'apprendre à faire le beau, pfff ! Je SUIS naturellement beau, je le sais, c'est lui qui me le répète tout le temps. Mais bon, qu'est-ce qu'on ferait pas pour une bonne friandise mmmh ?! 

Ma maîtresse aussi me dit que je suis beau, d'ailleurs je l'inspire pour ses écrits, je le sais. Oui, elle écrit ma maîtresse.  Surtout des nouvelles. Découvrez-les dans ma rubrique : " A LIRE ! " Vous allez adorer.

Pour tout le reste... Je vous laisse découvrir !

Et bienvenue sur mon blog ; vous savez déjà comment je m'appelle. Pourquoi "Haïku" ? Bonne question, justement j'me la pose aussi... Mes maîtres racontent que c'est rapport à ma gueule. Comprends pas.